Quelques « Vues d'Afrique »
Exposition dans le hall de la BU Lettres et Sciences Humaines (escalier de droite, au 1er étage, après le porche principal) du 4 janvier au 4 février 2010.
Deux photographes de l’équipe « Vues d’Afrique » acceptent pendant un mois de partager leurs carnets de voyages au Bénin et au Soudan. Une proposition de l’APACA, dans la suite du festival des cinémas d’Afrique de Besançon « Lumières d’Afrique »
BU Lettres et Sciences Humaines
30-32, rue Megevand à Besançon - Tél. : 03 81 66 51 25
Enfants du Bénin Debout par Umberto CACCHIONE
Ces clichés, datant de juin 2009, ont été pris lors d'un second voyage que j'ai effectué dans le cadre d'une action solidaire dans le village de Tohoue à 10 km de Porto-Novo, capitale du Bénin, action liée aux très nombreux enfants de ce village, qui, tous les lundis matin, devant le drapeau béninois hissé au-dessus de leur école, et dirigés par le directeur, chantent haut et fort leur hymne national...
Photos des villages semi-nomades du Soudan par Vincent MUDRY
Des premiers souvenirs de vacances passées au Maroc à mes années d’enfance au Sénégal, l’Afrique a été pour moi une expérience, de celles qui font ouvrir les yeux et grandir. Les rapports humains et les réalités sociales, le fantasme d’un monde où le temps n’a pas la même valeur et où tout semble plus simple, le regard de l’autre pour qui on est différent, sont un ensemble de sentiments et d’émotions éprouvés qui ont, peu à peu forgé la personne que je suis.
Ce n’est pourtant pas l’Afrique des couleurs chatoyantes et des sourires photogéniques que je parcours avec Médecins Sans Frontières, mais plutôt celle des conflits armés, des massacres et des épidémies de cholera, leurs lots de réfugiés et de souffrances.
Les photos que je propose essayent de montrer au travers du prisme de l’objectif d’un khawagi (« étranger » en arabe soudanais), des populations semi-nomades du Soudan (Nuers et Arabes) qui sont souvent en décalage par rapport au reste de la population.
On les trouve dans des atmosphères poussiéreuses, brumeuses et enfumées avec leur animaux. Ces quelques photos permettront j’espère, d’entrer un peu dans l’intimité du petit matin, de ces peuples qui bien que souvent en conflit se ressemblent beaucoup et dont les conséquences de leurs Kalachnikovs légitiment notre présence humanitaire.
Télécharger le communiqué de presse [PDF]